Si l’investissement dans un garage ou une place de parking n’occasionne aucuns travaux et
nécessite que peu d’entretien (en cas d’accident ou d’effraction, la réparation de la porte
d’entrée est prise en charge par les assurances), il convient toutefois d’être au courant des frais
annexes et de la règlementation fiscale avant d’acheter une place de parking, un box ou un
garage.
Les charges de copropriété
Si le parking ou le box est situé dans un immeuble, le propriétaire devra notamment payer
des charges de copropriété, en fonction des quote-parts détenues. Ces charges restent
toutefois faibles en raison de la petite surface occupée par un emplacement/box.
À savoir : si vous êtes propriétaire bailleur, vous pouvez prendre les charges de copropriété à
votre compte ou les répercuter à votre locataire.
La taxe foncière
Les places de stationnement sont soumises à la taxe foncière. Elle reste à la charge du
propriétaire, qu’il soit occupant ou bailleur.
La taxe d’habitation
Elle s’applique à tous les biens immobiliers à usage d’habitation et leurs annexes distantes
à moins d’un kilomètre du logement. Les garages situés à plus d’un kilomètre de l’habitation
principale ne sont donc pas concernés.
A savoir : vous pouvez répercuter la taxe d’habitation à votre locataire.
L’assurance
Les places de parking faisant parties d’un immeuble de copropriété sont assurées directement
par le syndic, la cotisation d’assurance étant répercutée ensuite sur la quote-part du
copropriétaire.
Les boxes privés et garages en revanche doivent faire l’objet d’une extension de contrat
d'assurance habitation et sont pris en charge directement par le propriétaire occupant ou par
le locataire.
En cas de mise en location, le propriétaire bailleur doit souscrire une PNO (assurance
propriétaire non occupant) et ce, même si le locataire assure le garage de son côté.
L’imposition des revenus locatifs pour les propriétaires bailleurs
Si le parking est mis en location, les impôts sur les loyers perçus entrent dans le cadre
des impôts sur le revenu foncier. Toutefois, si le total des loyers ne dépasse pas les 15 000 €
dans l'année, le propriétaire bénéficie de la mesure du régime fiscal micro-foncier. Ainsi, vous
bénéficiez d’un abattement de 30 % sur les revenus bruts. Les formalités sont également plus
simples puisqu’il n’y a pas de " 2044 " à remplir...
Si vous optez pour le régime réel d’imposition, vous pouvez déduire l’ensemble des charges
locatives non répercutées au locataire (taxe foncière, assurance, intérêts d’emprunt...) ainsi que
le déficit foncier dans la limite de 10 700 €.
Approfondissez le sujet sur l'article "Calcul du rendement net de frais et charges "
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